Les Français et le restaurant

Dans cette troisième partie, Olivia Grégoire revient sur la loi fait maison. Si les discussions avec les différents acteurs de la restauration n’ont pas abouti à un accord, la députée maintient qu’il faut récompenser ceux qui exercent leur métier dans les règles de l’art contrairement à ceux qui réchauffent des plats déjà préparés.

« Je ne crois pas qu’on aille dans une enseigne de restauration rapide de la même façon qu’on va dans un restaurant, dans un bistrot parisien »

« Ce n’est pas tant l’alimentation qui a chuté dans le panier de dépenses des gens mais d’autres dépenses contraintes qui ont beaucoup augmenté. Je pense à l’énergie, à l’essence, aux transports et évidemment aux loyers. Je pense que les gens n’ont pas perdu le goût de la cuisine. Je pense même que par rapport aux années 1980 ou 2000, cette idée revient dans les chaumières et possiblement grâce au confinement. Il fallait bien s’occuper, on a peut être redécouvert le plaisir de cuisiner. Je crois qu’il faut jamais oublier que le consommateur fait ses arbitrages en fonction de ce qu’il veut, mais aussi en fonction de ce qu’il peut. Et c’est la conjonction des deux qui entraîne le choix»