Soutenir l’entrepreneuriat

Dans cette seconde partie je questionne Olivia Grégoire sur l’instauration d’un numerus clausus proposé par l’UMIH et l’idée d’un diplôme pour ouvrir son restaurant. Privilégiant la liberté d’entreprendre, elle est plutôt favorable à la concurrence. Le meilleur arbitre sera toujours le client.

« Je pense que la meilleure façon de réguler un marché s’appelle la concurrence. Un restaurant où on est mal accueilli, où on mange mal et où on ressort mécontent est un restaurant en risque létal et qui n’a pas vocation à durer »

l y a des restaurants qui ferment, mais globalement il y en a beaucoup qui ouvrent. La proposition de numerus clausus par l’UMIH sous-entend qu’il y en aurait peut être trop. L’ensemble des difficultés qu’ont connu les restaurateurs, à commencer par l’inflation et l’explosion des prix de l’énergie, sont des causes conjoncturelles. Je crois qu’il serait intéressant de creuser du côté des acteurs de la restauration et des profondes mutations de la consommation. J’ai commandé d’ailleurs un rapport sur ce sujet il y a quelques mois sur l’horizon de la consommation plus responsable. Je crois qu’il faut rester optimiste. Est ce qu’il faut mettre en place, ce qu’on a d’ailleurs décidé de retirer pour les médecins, un numerus clausus ? NON